Le Comte de Monte-Cristo

 

« Les métiers du cinéma. ✨
Sortir d’un film en étant éblouie.

Éblouie car tout est bon, beau, brillant, époustouflant.
Absolument tout !

Éblouie par les acteurs, les costumes d’époque, la musique, les maquillages, les vues aériennes, les décors, les couleurs, le montage….. Tout ! Du grand art.

Éblouie et fière. Oui, parce que c’est digne des supers productions hollywoodiennes, l’intériorité des personnages en plus, et c’est du made in France.

Chapeau, chapeau, chapeau.

Du grand cinéma que je vous recommande dans cette période de vacances qui ont démarré pour les uns ou qui approchent pour d’autres.

Sortir d’un film de près de 3 heures dont on sort ébloui: ✨
Wouawww !
Merci !
Ça n’arrive pas tous les jours. ✨ »

 

Valérie MARIE

Pianiste, conférencière

(Post LinkedIn du 9 juillet 2024)


Note personnelle :

Je partage entièrement cet avis. Soad et moi avons vu ce film ce 4 juillet 2024, à l’UGC Vélizy, où il était programmé dans deux salles différentes. Il est bien évident que l’on ne peut pas résumer sur grand écran, même en trois heures, la gigantesque oeuvre d’Alexandre Dumas qui, faut-il le rappeler, tient en 1889 pages et en 6 volumes écrits entre 1884 et 1846. Quant à la fidélité au roman, presque deux cents ans plus tard, who cares? Il y a déjà eu tant de versions cinématographiques de ce fabuleux récit qu’il est permis à tout un chacun d’y trouver son bonheur. Un peu de liberté pour les réalisateurs, que diable !


Littérature : l’adaptation ciné du « Comte de Monte-Cristo » a « multiplié par cinq ou six ce qu’on pouvait vendre de Dumas », se réjouit une libraire

Le film adapté du roman d’Alexandre Dumas, actuellement en salles, ravive l’intérêt pour ce classique de la littérature. Il s’arrache bien plus que d’habitude en librairie.
Article rédigé parfranceinfo
Radio France
Publié 

Quand un succès de cinéma redope les ventes d’un classique de la littérature française. Le Comte de Monte-Cristo, actuellement en salles, avec Pierre Niney en tête d’affiche, connaît aussi un regain d’intérêt chez les libraires. Le chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas a déjà été réimprimé trois fois en deux mois et il s’arrache bien plus que d’habitude. 

Dans la vitrine de la librairie Ici, sur les Grands Boulevards à Paris, on ne peut pas le rater, réédité avec l’affiche du film en couverture. « Quand on sait qu’il y a une adaptation cinématographique de Dumas, on ne réfléchit pas, on l’expose au devant de la librairie et le proposer aux gens parce qu’il y a des demandes exponentielles, raconte Élodie Murzi, la responsable de la librairie. Cela a multiplié par cinq, six ce qu’on pouvait vendre de Dumas. »

L’occasion de motiver les enfants

Pourtant, tous les nouveaux lecteurs ne sont pas encore allés au cinéma. « On demande souvent si la lecture est suscitée avant ou après le visionnage du film, et souvent c’est avant ! » Et pour ceux qui l’ont vu ? « C’est un film très familial, donc c’est l’occasion de dire à ses enfants ou ses ados : c’est vachement bien, lis le livre, tu vas voir, il y a encore plus d’action et d’intrigues ! Tu vas te régaler. »

« On peut avoir quelques a priori face à un roman qui fait tout de même plus de 1 000 pages, observe Blanche Cerquiglini, chargée des collections Folio classique chez Gallimard. ‘Ce n’est pas de la littérature pour moi, je ne vais pas y arriver, cela va être trop difficile, trop ancien’… C’est un roman qui date de 1844. Donc je crois que le film, avec ses qualités, et avec Pierre Niney, pour incarner Edmond Dantès, permet au spectateur et au lecteur de s’autoriser à revenir vers la littérature classique. » Et l’éditrice comme la libraire l’affirment : l’été est le moment parfait pour lire ou relire les classiques.