✍️ Le 27 avril 1848 l’esclavage est définitivement aboli en France grâce au décret d’abolition signé par le Gouvernement provisoire de la deuxième République.
Sous-secrétaire d’Etat à la Marine et aux colonies, Victor Schoelcher en est le rédacteur.
Ce texte « considère que l’esclavage est un attentat à la dignité humaine ; […] en détruisant le libre arbitre de l’homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; […] il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité. »
Le chemin vers l’abolition a été long et difficile.
En 1982, l’écrivain et homme politique martiniquais Aimé Césaire expliquait à l’historien Pascal Ory (émission « Mémoires de France ») la contribution de Victor Schoelcher, tout en insistant, en préambule, sur le rôle majeur des esclaves qui n’ont cessé de se soulever contre leur servitude, avant que les libéraux européens ne se prononcent en faveur de l’abolition : https://lnkd.in/emfsY8Aj
L’esclavage a été condamné dans les grands textes internationaux relatifs aux droits de l’homme adoptés après la 2ème guerre mondiale.
L’article 212-1 du Code pénal 🇨🇵 le place parmi « les autres crimes contre l’humanité », après l’article consacré au génocide.
L’article 1er de la loi du 21 mai 2001 prévoit :
« La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.
Post LinkedIn de Méryil Dubois, Magistrate